Le Sandwich à la côte de bœuf gratiné de chez Subway selon Bob
La semaine passée, on m’a demandé de faire l’essai du sandwich à la côte de bœuf gratiné de chez Subway, et de partager mes impressions sur le blogue dont vous êtes en train de lire les lignes.
Puisqu’on m’a donné carte blanche, j’ai décidé de le faire à ma façon, soit de revisiter, en format ent’ deux tranches de pain, ce classique de la gastronomie française, fait à partir de bœuf 100% canadien.
Bref, il était une fois, un sandwich…
Vous me pardonnerez le cliché, mais comme dans toute bonne histoire de sous-marin, elle commence par le pain. D’habitude, je préfère celui fait de 9 grains, “aka le brun”, mais cette fois-ci, et vous allez comprendre pourquoi plus tard, j’y suis allé pour celui aux fines herbes italiennes et fromage. Gros suspense…
Le premier revirement arrive dès la seconde étape : le choix des condiments. J’ai choisi de remplacer la laitue par des épinards. Ceux qui connaissent Popeye savent que les épinards sont bons pour la santé. De plus, à l’instar d’la côte de bœuf gratinée, lesdites feuilles vertes aux vertus héroïques sont désormais disponibles à l’année dans le menu régulier chez Subway. Cela dit, ce n’est pas que j’ai quoique ce soit contre la laitue iceberg, au contraire, je la préconise quand je fais des sandwichs à la maison, surtout à cause de sa croustillance* naturelle.
Parlant de croustillance, pour palier au manque de laitue, j’y suis allé pour du poivron vert en guise de second condiment. Non seulement parce qu’il s’agence naturellement bien avec du bœuf dans un sous-marin, mais aussi parce que saviez-vous que le piment vert contient 4 fois plus de vitamine C qu’une orange ? En ce temps de l’année où la grippe court, vaut mieux prévenir que guérir. Quelle meilleure façon d’le faire, qu’en joignant l’utile à l’agréable, n’est-ce pas !?
Quelques tranches de tomates plus tard, et toujours dans l’optique de recréer un classique tout en préservant les traditions, à notre sandwich on ajoute : des cornichons et des piments banane. Surtout pour leur côté vinaigré et légèrement piquant, qui va rehausser le goût de la côte de bœuf et des autres ingrédients.
Pour la sauce, bien que comme plusieurs je suis un fan de la Sud Ouest, j’ai toutefois opté pour la mayonnaise. Le goût de la mayo, mêlé aux arômes de fines herbes du pain, pourrait rappeler celle d’une sauce béarnaise, qui à défaut d’une sauce au vin rouge, serait traditionnellement servie avec une côte de bœuf selon la tradition française. Un peu de poivre (pas de sel) et on est prêt à déguster !
Quant au résultat: premier constat, je ne vous cacherai pas que j’ai été surpris par combien ça goûte le bœuf pour vrai. La viande est tendre et fond presque dans la bouche, tout en gardant la texture et la qualité à laquelle je me serais attendu du sceau 100% canadien.
Tel que prévu, la fameuse croustillance du poivron vert est également au rendez-vous, l’acidité des cornichons et des piments font parfaitement leur travail en ce qui a trait à relever le goût des autres ingrédients.
Franchement, je n’ai qu’un seul regret par rapport à mon sandwich à la côte de bœuf gratiné… Si c’était à refaire, j’opterais pour la fameuse sauce Sud Ouest. On vit pour apprendre.
En terminant, un gros merci aux boys du Subway coin Saint-Denis et Roy à Montréal, Françis Delaunière et Jonathan “photo bomb” Estrela, pour l’accueil chaleureux et la précision chirurgicale avec laquelle ils ont monté mon sandwich à la côte de bœuf gratiné. La preuve que, comme j’aime le penser, il n’y a rien de “réducteur” ni de mal à cuisiner de “simples” sandwichs, ce qui est mal, c’est de ne pas prendre la peine de bien le faire.
*Croustillance ; mot non reconnu par l’Académie Française, mais dont l’usage est vivement encouragé par L’Anarchie Culinaire ; )