Comme on dit à Lyon #OnlyLyon
Déjà de retour de mon périple de 72 heures (ça passe vite quand on s’amuse!) dans la capitale de la gastronomie française Lyon, où je me trouvais pour couvrir la Fête des Lumières. Comme Lyon sera à son tour la ville à l’honneur durant le Festival Montréal en Lumière, je vous présente 2 des chefs qui participeront à l’événement montréalais qui se tiendra du 23 février au 11 mars.
Mais tout d’abord, on fait la fête!
La Fête des Lumières de Lyon se déroule toujours aux alentours du 8 décembre, date de l’Immaculée Conception. Les rues, les édifices et les monuments de la ville se transforment en véritable canevas pour des projections lumineuses en tous genres. Pas seulement une affaire de touristes, les citoyens participent à la fête en descendant dans les rues et en illuminant leurs bordures de fenêtres avec des lampions et des chandelles.
La Street Food
Pendant le festival, j’ai mangé la meilleure nourriture de rue de ma vie: baguette avec saucisson lyonnais, vin chaud, kebab, crêpes et gaufres sont en ventes à presque chaque coin de rue. Je garde un particulièrement bon souvenir de la tartiflette, un plat à base pommes de terre, jambon à l’os et de fromage Reblochon, qui n’est pas pour les faibles du coeur.
La gastronomie
Lyon et sa région ne comptent pas moins que 4 200 restaurants et “bouchons”, 94 chefs étoilé(e)s et 58 producteurs reconnus en A.O.C. (Appellation d’Origine Controlée), ce qui représente 11 % des A.O.C. de tout le pays !
Les chefs de Lyon reçoivent le même traitement que les joueurs de hockey ici, ce sont de véritables stars ! Le plus étoilé de tous les chefs, ou leur Wayne Gretzky est Paul Bocuse. À 90 ans, il détient 3 étoiles depuis plus de 50 ans, un véritable record. On voit des hommages à M. Bocuse partout dans la ville. D’ailleurs une visite des Halles de Lyon-Paul Bocuse est un must. Incursion incroyable au coeur de la gastronomie française, les meilleurs producteurs des alentours y offrent des produits d’une qualité exceptionnelle.
On doit aussi manger dans un fameux Bouchon lyonnais, un type de restaurant typique à la ville. Des nappes quadrillées blanc et rouge, un décor chargé, des produits et des plats 100% lyonnais sont quelques-unes des règles de base pour s’afficher véritable Bouchon. J’ai eu la chance de manger chez Daniel et Denise, un incontournable, où j’ai croisé le très sympathique chef Joseph Viola. Le chef, qui tient les reines des trois restaurants Daniel et Denise depuis plus de 23 ans, m’a cuisiné un véritable festin de tous ses classiques. Pâté en croûte, oeuf en meurette et la fameuse quenelle de brochet sont quelques-uns des plats que j’ai dégustés.
Ce fut un honneur pour moi de visiter sa cuisine et de voir ses cuisiniers à l’oeuvre. Un chef extrêmement généreux et patient qui casse les stéréotypes souvent associés aux chefs, Joseph Viola transformera en Bouchon lyonnais, le restaurant montréalais le Balmoral pour Montréal en Lumière cette année.
Un autre chef qui visitera Montréal durant le festival sera Christian Têtedoie, Meilleur Ouvrier de France et chef du restaurant qui porte son nom. Il est aussi chef du bar à vin le Phosphore ou j’ai dégusté un dessert dont je me rappellerai longtemps, un fondant aux amandes, sorbet aux pommes vertes, sablé et meringue au poivre de Kampot (oui oui, il s’agit bel et bien d’un seul dessert). Christian Têtedoie sera jumelé à un de mes bons amis durant le festival montréalais, le Chef Jérôme Ferrer du Europea à Montréal.
Les musées
La France est reconnue pour sa richesse culturelle et ses nombreux musées. Lyon ne fait pas exception à la règle. En trois jours j’ai visité 3 musées: le Musée des Beaux Arts, le Musée de l’Art Contemporain et le Musée des Confluences. Pas que je n’ai pas apprécié les 2 premiers, mais le Musée des Confluences à vraiment capté mon imaginaire. Ce dernier se consacre à l’étude et à l’évolution de l’homme et de ses origines. Plutôt que des tableaux et des sculptures, on retrouve des objets, des costumes et des fossiles couvrant toutes les époques de l’humanité.
Mes 72 heures se sont déroulées beaucoup trop vite. J’aurais facilement pris une autre semaine, afin de découvrir d’autres adresses et secrets de la ville. Surtout que Air Canada offre depuis un peu plus d’un an des vols directs Montréal/Lyon. En passant Air Canada ne me paye pas pour les mentionner, mais comme j’ai profité d’un “upgrade” en classe affaires, je pensais leur faire une petite passe sur la palette. 😉